Mairie de Bouqueval

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LA MAIRIE

HISTOIRE

Bouqueval est un petit village français situé dans le département du Val-d’Oise et la région d’Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Valbuciens et les Valbuciennes.
La commune s’étend sur 2,8 km² et compte 308 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2004. Avec une densité de 109,6 habitants par km², Bouqueval a connu une hausse de 5,1% de sa population par rapport à 1999.
Entouré par les communes de Le Plessis-GassotGoussainville et Écouen, Bouqueval est situé à 25 km au nord-est de Paris la plus grande ville des environs.
Situé à 91 mètres d’altitude, le village de Bouqueval a pour coordonnées géographiques Latitude: 49° 1′ 26 » nord
Longitude: 2° 25′ 32 » est.
Le maire de Bouqueval se nomme Monsieur Francis MALLARD (mandat 2020-2026).
La commune de Bouqueval fait partie de la Communauté d’agglomération Roissy Pays de France.
La commune est proche du parc naturel régional du Vexin français.

Bouqueval est bordée au sud par la vallée du Fossé-à-deux-Gueülles, où coule un petit émissaire du Rhin, affluent du Crould. La Grande-Voyrie, Voirie-Vendresse ouVoirie-Perdue traversait le terroir à l’est. L’avenue de Beaumont, dont l’origine remonte sans doute à l’époque antique, se greffait sur elle au nord. À l’ouest, la route départementale 10 reprend le tracé de l’avenue de Saint-Denis, itinéraire médiéval que l’on suit de Bellefontaine au nord jusqu’à Sarcelles au sud.

Découvertes archéologiques

Quelques outils en silex du Néolithique ont été recueillis à La Fauconnière, auSoixante-Arpents et à La Hayette. Le lieudit La Pierredes Druides évoque sans doute un mégalithe disparu.

Au lieudit Le Fossé-à-deux-Gueülles, une nécropole de l’Âge du Fer associée à un enclos funéraire (28 x 17 mètres) orienté est-ouest a été partiellement fouillée en 1977 et 1978. L’ensemble, qui comprenait deux tombes à char et douze autres sépultures orientées nord-sud, a été daté entre 350 et 250 avant J.-C. Huit fosses rectangulaires abritaient des adultes et des enfants ; elles n’ont livré qu’une ou deux fibules en fer et une boucle de ceinture. Les dimensions modestes (1 mètre de côté) d’un coffre de pierres sèches retrouvé vide laissent penser qu’il a servi à un enfant ou à une incinération. Dans la paroi orientale d’une autre fosse, une niche quadrangulaire partiellement bâtie en pierres contenait deux vases superposés dont une très belle jatte imitant un bassin en bronze. Enfin, deux jeunes guerriers avaient été inhumés avec leurs fers de lance, leurs épées dans leurs fourreaux et leurs couteaux ; un de ces jeunes hommes portait en plus un torque.

Les deux tombes à char se signalaient par un riche mobilier. La première renfermait les restes d’un enfant sur la caisse d’un char dont les roues avaient été démontées et posées à plat ; les pièces de harnachement consistaient en phalères, anneaux de bronze, mors de filet, clavettes d’essieu ; les fibules en fer, le bouton à décor anthropomorphe, les bracelets en bronze ou lignite appartiennent au domaine de la parure. Dans la seconde sépulture, une jeune femme aux vêtements attachés par une fibule en fer avait été déposée sur un char dont subsistaient une cornière ajourée en bronze, des anneaux en fer, une clavette d’essieu, une garniture de stabilisation de l’essieu et le bandage complet de la roue gauche (1,05 mètre de diamètre).

Des prospections ont permis de repérer trois sites – gaulois à La Remise-des-Grands-Druides (céramique de La Tène II et III, ossements de porcs, chèvres, moutons et volaille), gaulois et gallo-romain à La Plaine-du-Moulin (entre 100 avant J.-C et la fin du IVe siècle), et de l’Antiquité tardive (IVe et Ve siècles après J.-C) à La Pointe-du-Teil.

L’église et le château

L’église Saint-Jean-Baptiste, attestée au XIIIe siècle, dépendait de l’évêque de Paris. Après une reconstruction partielle en 1545, Charles Boucher, évêque de Mégare, y bénit trois autels dédiés à la Vierge, saint Sébastien et saint Michel.

Un Pierre de Bouqueval était seigneur du lieu dans la première moitié du XIIIe siècle. La seigneurie appartint ensuite aux Montmorency avant de passer, à partir du XVIe siècle, aux mains de grands officiers du Roi.

Du château où s’éteignit en 1726 le marquis de Saint-Laurent, premier colonel du régiment d’infanterie étrangère de Nice, lieutenant général, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, seigneur de Bouqueval, Thiessonville et autres lieux, il ne restait rien en 1899.