Les deux tombes à char se signalaient par un riche mobilier. La première renfermait les restes d’un enfant sur la caisse d’un char dont les roues avaient été démontées et posées à plat ; les pièces de harnachement consistaient en phalères, anneaux de bronze, mors de filet, clavettes d’essieu ; les fibules en fer, le bouton à décor anthropomorphe, les bracelets en bronze ou lignite appartiennent au domaine de la parure. Dans la seconde sépulture, une jeune femme aux vêtements attachés par une fibule en fer avait été déposée sur un char dont subsistaient une cornière ajourée en bronze, des anneaux en fer, une clavette d’essieu, une garniture de stabilisation de l’essieu et le bandage complet de la roue gauche (1,05 mètre de diamètre).
Des prospections ont permis de repérer trois sites – gaulois à La Remise-des-Grands-Druides (céramique de La Tène II et III, ossements de porcs, chèvres, moutons et volaille), gaulois et gallo-romain à La Plaine-du-Moulin (entre 100 avant J.-C et la fin du IVe siècle), et de l’Antiquité tardive (IVe et Ve siècles après J.-C) à La Pointe-du-Teil.
L’église et le château
L’église Saint-Jean-Baptiste, attestée au XIIIe siècle, dépendait de l’évêque de Paris. Après une reconstruction partielle en 1545, Charles Boucher, évêque de Mégare, y bénit trois autels dédiés à la Vierge, saint Sébastien et saint Michel.
Un Pierre de Bouqueval était seigneur du lieu dans la première moitié du XIIIe siècle. La seigneurie appartint ensuite aux Montmorency avant de passer, à partir du XVIe siècle, aux mains de grands officiers du Roi.
Du château où s’éteignit en 1726 le marquis de Saint-Laurent, premier colonel du régiment d’infanterie étrangère de Nice, lieutenant général, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, seigneur de Bouqueval, Thiessonville et autres lieux, il ne restait rien en 1899.